La France dénombre en 2018 plus de 3000 entreprises affichant la marque “Accueil Vélo”. Sur l’ensemble des pistes cyclables de France, cette marque nationale permet de repérer les endroits qui proposent un accueil particulier aux touristes à vélo.
Que faut-il faire pour devenir un accueil vélo ?
L’accueil vélo doit répondre à un cahier des charges rigoureux. Parmi les critères, il doit se situer à moins de 5 km d’une piste cyclable., disposer d’ aménagements adéquats (cage à vélos, kit de réparation…) ou mieux donner des services adéquats aux cyclistes : lessive, éclaircissements précis, atelier de réparation etc…
L’accueil vélo à Paris
Paris se positionne comme une ville majeure de la mobilité douce. Velib, trottinettes électrique, vélo en free floating… Les conditions sont réunies pour que le tourisme à vélo s’y développe.
Paris c’est un total de :
- 380 km de pistes cyclables.
- 24 000 vélibs accessible 24h/24h dans 1900 stations.
- 11 parcours vélos touristiques avec une signalétique spéciale
- 37 000 places de stationnement pour vélo équipées d’arceaux.
Est-ce un marché porteur que d’accueillir des vélotouristes ?
De plus en plus de grands établissements sautent le pas ce qui est assurément bon signe pour l’avenir de ce secteur touristique. Dans de nombreuses localités de grosseur intermédiaire, les plus grandes chaînes d’hôtel s’y mettent. Elles ne sont pas les seules : des villes aussi décident de se lancer car le business est à fort potentiel.
De plus en plus de gîtes disséminés en bord de Loire et non loin d’une piste cyclable sont des hébergements écologiques en bois et toiles, et donc temporaires.
Quelques statistiques sur le tourisme à vélo en métropole
La France est la deuxième destination sur la planète pour le tourisme à vélo après l’Allemagne, avec plus de 9 millions de nuités chaque année. 75% des vélotouristes sont français.
Le tourisme à vélo génère un chiffre d’affaires magistral qui ne laisse plus personne flegmatique. Les retombées commerciales en France sont de plus de 2,5 milliards d’euros ce qui représente la bagatelle de 16000 emplois touristiques Un touriste à vélo dépense fortement plus en moyenne qu’un touriste normal. On évalue sa dépense supérieure de 100% à celle d’un touriste habituel soit 70 euros par jour contre 48 euros.
L’augmentation de la fréquentation des itinéraires cyclables a été de 14,5 % en 2016 et de 8 % pour 2017. Le tourisme à vélo est par conséquent une filière touristique en plein croissance.|Lé vélo est donc un débouché capital pour les hôtels et professionnels du secteur dans les mois Contrairement à une idée reçue pertinente, le tourisme à vélo se pratique en toutes saisons. 63 % de la fréquentation des itinéraires se fait avant le début de l’été et en été mais tout de même 37 % le reste de l’année.